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L'éditorial de Gaëtan de Capèle : «Le déficit commercial, l'autre boulet de la France»
L'éditorial de Gaëtan de Capèle : «Le déficit commercial, l'autre boulet de la France»

Le Figaro

time07-08-2025

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L'éditorial de Gaëtan de Capèle : «Le déficit commercial, l'autre boulet de la France»

Réservé aux abonnés Les droits de douane américains, qui n'ont pas encore produit leurs effets, promettent d'aggraver la situation dans des secteurs clés, comme la pharmacie ou les vins et spiritueux. Les ricaneurs ont beau jeu de se gausser des débuts laborieux de François Bayrou sur YouTube. À l'évidence, l'univers du Béarnais, l'un des derniers Mohicans de la politique dite « à l'ancienne », c'est-à-dire posée et réfléchie, n'est pas celui des influenceurs. La pédagogie qu'il déploie sur le danger mortel de la dette vaut pourtant bien davantage que le tintamarre des professionnels du buzz médiatique. On pourrait d'ailleurs suggérer au premier ministre de se lancer dans un exercice similaire sur le désastre de notre commerce extérieur, cet autre boulet de l'économie française, qui le mériterait tout autant. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié À lire aussi Pourquoi le déficit commercial de la France se dégrade toujours plus Depuis plus de vingt ans, la France affiche, dans ses échanges avec ses partenaires étrangers, un déficit annuel qui dépasse aujourd'hui 80 milliards d'euros. Comme ceux du déficit public et de la dette, ce chiffre, vertigineux mais un peu impressionniste, n'évoquera sans doute pas grand-chose aux yeux d'une grande majorité de l'opinion. Il traduit pourtant la détérioration…

Vins et spiritueux : la filière française appelle à « poursuivre les négociations » face aux taxes américaines
Vins et spiritueux : la filière française appelle à « poursuivre les négociations » face aux taxes américaines

Le Parisien

time01-08-2025

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Vins et spiritueux : la filière française appelle à « poursuivre les négociations » face aux taxes américaines

La décision de Donald Trump n'en finit plus d'inquiéter les producteurs français. Le président américain a signé jeudi un décret imposant une hausse des droits de douane sur des produits importés de plusieurs dizaines de pays, dont les vins et spiritueux européens . Et à ce stade, l'Union européenne n'a obtenu aucune exception . « L'impact de ce droit sera d'autant plus brutal qu'il va de pair avec le recul du dollar américain aux États-Unis », déplore Gabriel Picard, président de la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS), dans un communiqué publié vendredi. Selon lui, l'effet cumulé pourrait provoquer une chute d'un quart des ventes aux États-Unis, soit une perte estimée à un milliard d'euros. La filière appelle à ne pas baisser les bras. « Nous saluons les efforts déjà fournis pour tenter d'obtenir l'exclusion des vins et spiritueux de ce droit de 15 % », affirme Gabriel Picard. Mais « la situation ne peut rester en l'état » et « les négociations devraient se poursuivre ». Un espoir partagé par Jean-Marie Fabre, président des Vignerons indépendants de France, qui a appelé vendredi sur RMC les autorités à obtenir des avancées auprès de Bruxelles : « On espère pouvoir bénéficier d'une exemption. » Du côté du gouvernement, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a assuré sur Franceinfo que la France « n'allait pas s'arrêter là », souhaitant « obtenir des garanties sur les vins et spiritueux ». « Les États-Unis sont un marché stratégique pour la filière viticole française et bien sûr pour le champagne en particulier », rappelle Maxime Toubart, coprésident du Comité interprofessionnel du vin de Champagne (CIVC). En 2024, ils représentaient 10 % des volumes exportés et 820 millions d'euros de chiffre d'affaires, soit plus de 14 % de l'activité. L'instauration de la surtaxe devrait se faire sentir sur le prix de vente, freinant la consommation américaine, selon Maxime Toubart. Mais il est encore trop tôt pour mesurer précisément les pertes à venir. Les petits producteurs de champagne sont parmi les plus vulnérables. « Pour la plupart de nos vignerons c'est impossible d'assumer les 15 % possibles d'augmentation » des taxes américaines , alerte Yves Couvreur, administrateur de la Fédération des vignerons indépendants de Champagne. Certains importateurs américains ont anticipé en augmentant leurs commandes en fin d'année dernière, observe Maxime Toubart. Mais cela n'a pas suffi à créer un « effet d'aubaine ». De nombreux distributeurs restent encore dans l'attente du résultat des négociations.

Droits de douane : « La situation ne peut rester en l'état », alerte la filière des vins et spiritueux français
Droits de douane : « La situation ne peut rester en l'état », alerte la filière des vins et spiritueux français

Le Parisien

time01-08-2025

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Droits de douane : « La situation ne peut rester en l'état », alerte la filière des vins et spiritueux français

Une période inquiétante. La Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS) a déploré vendredi l'entrée en vigueur à compter du 7 août d'un droit de douane de 15 % sur les produits européens, et appelé la France et l'Union européenne à « la poursuite des négociations ». Le président américain Donald Trump a signé jeudi le décret imposant une hausse des droits de douane pour des dizaines de pays. À ce stade, l'Union européenne n'a pas obtenu d'exception pour les vins, champagnes et spiritueux, un secteur particulièrement sensible pour des pays comme la France et l'Italie. « L'impact de ce droit sera d'autant plus brutal qu'il va de pair avec le recul du dollar américain aux États-Unis », a déploré le président de la FEVS Gabriel Picard, cité dans un communiqué publié vendredi. Il a estimé que cet effet combiné « pourrait aboutir à une réduction d'un quart [leurs] ventes aux États-Unis , soit une perte d'un milliard d'euros ». Une baisse des exportations aurait par ailleurs « des effets sur les 600 000 emplois directs et indirects de la filière des vins et spiritueux », selon le communiqué, qui ne chiffre pas les pertes anticipées. « Nous saluons les efforts déjà fournis pour tenter d'obtenir l'exclusion des vins et spiritueux de ce droit de 15 % », a déclaré Gabriel Picard. « Mais la situation ne peut rester en l'état », a-t-il poursuivi, estimant que « les négociations devront se poursuivre ». « On espère pouvoir bénéficier d'une exemption et on harangue nos responsables politiques français pour qu'ils puissent obtenir de la Commission cette négociation-là », a déclaré vendredi sur RMC Jean-Marie Fabre, président du syndicat des vignerons indépendants de France. La Commission européenne a indiqué jeudi poursuivre les négociations avec les États-Unis pour tenter d'obtenir des exemptions des droits de douane sur les vins et spiritueux à l'avenir, mais s'attend à ce qu'ils soient touchés par les taxes américaines de 15 % à ce stade.

«On a appris à vivre au jour le jour» : malgré l'accord sur les droits de douane, le grand flou pour les vins français
«On a appris à vivre au jour le jour» : malgré l'accord sur les droits de douane, le grand flou pour les vins français

Le Figaro

time30-07-2025

  • Business
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«On a appris à vivre au jour le jour» : malgré l'accord sur les droits de douane, le grand flou pour les vins français

Alors que l'UE a décroché un accord à hauteur de 15% de droits de douane pour ses exportations vers les États-Unis, les vins et spiritueux restent pour l'heure hors du «deal». À défaut d'y voir plus clair, le secteur des vins et spiritueux peut toujours espérer une issue positive. Les producteurs européens ont été exclus de l'accord décroché dimanche par l'Union européenne, lors d'une rencontre entre Donald Trump et Ursula von der Leyen. Le président des États-Unis et son homologue à la Commission européenne se sont entendus sur un «deal» à hauteur de 15% de droits de douane pour les importations sur le sol américain. Un accord largement décrié par la classe politique européenne, qualifié, en France, de «soumission» par le premier ministre François Bayrou. Les vignerons et autres producteurs de spiritueux attendaient avec impatience d'être fixés, eux qui dépendent fortement de l'export, et en particulier vers les États-Unis. C'est raté. Si les 15% concernent «la grande majorité des exportations de l'Union européenne», selon Ursula von der Leyen, la dirigeante a botté en touche concernant le sujet des alcools. «Il n'y a pas eu de décision sur ce sujet. Il reste à régler dans les prochains jours», a-t-elle déclaré devant la presse, dimanche. À découvrir Découvrez toutes les dates des foires aux vins d'automne 2025 Ainsi, la filière va continuer de vivre dans l'incertitude, comme elle le fait depuis le retour de Donald Trump au pouvoir en janvier dernier. «C'est très compliqué à gérer parce que c'est totalement insaisissable. Un jour c'est blanc, le lendemain c'est noir, l'administration américaine peut changer d'avis du jour au lendemain, et nous, on n'a aucune visibilité», déplore Philippe Tapie, président de Bordeaux Négoce, interrogé par l'AFP. L'époque lors de laquelle le président républicain menaçait de taxer les vins et spiritueux européens à hauteur de 200%, mi-mars, sonne toutefois comme un lointain (et mauvais) souvenir. Tout comme celle, plus récente, de la menace des 30% à partir du 1er août. Ainsi, la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS) s'est réjouie, lundi soir, d'éviter «une vraie catastrophe pour le secteur». «Mais les prochains jours seront déterminants pour le secteur français des vins et spiritueux», a ajouté la FEVS dans un communiqué. Publicité Les vins concernés par les 15%, mais pas les spiritueux ? Beaucoup espèrent encore un dénouement que l'on osait à peine imaginer il y a quelques semaines : celui d'un accord tarifaire «zéro pour zéro». Soit une exemption totale de droits de douane réciproque. Il a d'ailleurs été conclu pour certains produits stratégiques, notamment les avions, y compris les pièces détachées, ainsi que certains produits chimiques, des médicaments génériques et des produits agricoles. Une liste amenée à être complétée. Le Comité européen des entreprises du vin (CEEV) a plaidé pour que les vins et les spiritueux en fassent partie. «Nous sommes convaincus que le commerce du vin est très bénéfique pour les entreprises européennes et américaines», a indiqué Marzia Varvaglione, présidente du CEEV, dans un communiqué publié dimanche. Les discussions étaient toujours en cours ce lundi et en Bourgogne, qui a expédié 21 millions de bouteilles outre-Atlantique en 2024, l'heure était à la lassitude. «On a appris à vivre au jour le jour», souffle Laurent Delaunay, président du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB), auprès du Figaro. Également représentant de la maison de négoce Delaunay Vins & Domaines, il dit «se prendre à espérer un taux nul» et explique par ailleurs que les 15% seraient à rajouter à une hausse importante du coût de revient pour les importateurs basés aux États-Unis, provoquée par la dépréciation du dollar américain, estimé entre 10 et 12% depuis début 2025. Autant de facteurs qui, in fine, font grimper le prix des bouteilles pour le consommateur final. «Du fait de l'évolution des taux de change, la hausse réelle est de 30%: l'impact serait alors de 34.000 emplois détruits et une perte d'activité de plus de 5 milliards», analyse la FEVS, toujours dans son communiqué. À lire aussi États démocrates, importateur de vin, fabricant de tuyaux... Cette étrange coalition qui a fait bloquer les droits de douane de Trump Autre scénario évoqué avec insistance par un importateur de premier plan, présent aux États-Unis depuis 25 ans, celui d'un traitement différent des vins et des spiritueux. Pour les premiers, «on s'oriente vers un alignement sur les 15%», alors que pour les seconds, une exemption serait à prévoir. Des prédictions évoquées par le ministre français du Commerce extérieur, ce lundi matin sur France Inter. Laurent Saint-Martin a malgré tout indiqué que la France allait «continuer à travailler» pour que le vin, mais aussi les fromages, les produits de luxe et les cosmétiques rejoignent la liste des produits soumis à l'accord tarifaire «zéro pour zéro». Pour ce même importateur, qui fait venir outre-Atlantique presque autant de spiritueux que de vins, tous français, la perspective d'une stabilité offre un soulagement bienvenu. «On va enfin savoir où on va», se satisfait-il. Pour rappel, les États-Unis représentent pour la filière française son premier marché à l'export, avec 24,5% des expéditions. À l'échelle européenne, l'UE a exporté pour environ 9 milliards d'euros (10,5 milliards de dollars) de vins et spiritueux en 2024, selon les données d'Eurostat.

Droits de douane américains : les vins français toujours pas fixés sur leur sort
Droits de douane américains : les vins français toujours pas fixés sur leur sort

Le Figaro

time28-07-2025

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Droits de douane américains : les vins français toujours pas fixés sur leur sort

Alors que l'UE a décroché un accord à hauteur de 15% de droits de douane pour ses exportations vers les États-Unis, les vins et spiritueux restent pour l'heure hors du «deal». À défaut d'y voir plus clair, le secteur des vins et spiritueux peut toujours espérer une issue positive. Les producteurs européens ont été exclus de l'accord décroché dimanche par l'Union européenne, lors d'une rencontre entre Donald Trump et Ursula von der Leyen. Le président des États-Unis et son homologue à la Commission européenne se sont entendus sur un «deal» à hauteur de 15% de droits de douane pour les importations sur le sol américain. Un accord largement décrié par la classe politique européenne, qualifié, en France, de «soumission» par le premier ministre François Bayrou. Les vignerons et autres producteurs de spiritueux attendaient avec impatience d'être fixés, eux qui dépendent fortement de l'export, et en particulier vers les États-Unis. C'est raté. Si les 15% concernent «la grande majorité des exportations de l'Union européenne», selon Ursula von der Leyen, la dirigeante a botté en touche concernant le sujet des alcools. «Il n'y a pas eu de décision sur ce sujet. Il reste à régler dans les prochains jours», a-t-elle déclaré devant la presse, dimanche. À découvrir Découvrez toutes les dates des foires aux vins d'automne 2025 Ainsi, la filière va continuer de vivre dans l'incertitude, comme elle le fait depuis le retour de Donald Trump au pouvoir en janvier dernier. «C'est très compliqué à gérer parce que c'est totalement insaisissable. Un jour c'est blanc, le lendemain c'est noir, l'administration américaine peut changer d'avis du jour au lendemain, et nous, on n'a aucune visibilité», déplore Philippe Tapie, président de Bordeaux Négoce, interrogé par l'AFP. L'époque lors de laquelle le président républicain menaçait de taxer les vins et spiritueux européens à hauteur de 200%, mi-mars, sonne toutefois comme un lointain (et mauvais) souvenir. Si la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS) française n'a pas souhaité s'exprimer à ce stade, beaucoup espèrent encore un dénouement que l'on osait à peine imaginer il y a quelques semaines : celui d'un accord tarifaire «zéro pour zéro». Soit une exemption totale de droits de douane réciproque. Il a d'ailleurs été conclu pour certains produits stratégiques, notamment les avions, y compris les pièces détachées, ainsi que certains produits chimiques, des médicaments génériques et des produits agricoles. Une liste amenée à être complétée. Le Comité européen des entreprises du vin (CEEV) a plaidé pour que les vins et les spiritueux en fassent partie. «Nous sommes convaincus que le commerce du vin est très bénéfique pour les entreprises européennes et américaines», a indiqué Marzia Varvaglione, présidente du CEEV, dans un communiqué publié dimanche. Publicité Les vins concernés par les 15%, mais pas les spiritueux ? Les discussions étaient toujours en cours ce lundi et en Bourgogne, qui a expédié 21 millions de bouteilles outre-Atlantique en 2024, l'heure était à la lassitude. «On a appris à vivre au jour le jour», souffle Laurent Delaunay, président du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB), auprès du Figaro. Également représentant de la maison de négoce Delaunay Vins & Domaines, il dit «se prendre à espérer un taux nul» et explique par ailleurs que les 15% seraient à rajouter à une hausse importante du coût de revient pour les importateurs basés aux États-Unis, provoquée par la dépréciation du dollar américain, estimé entre 10 et 12% depuis début 2025. Autant de facteurs qui, in fine, font grimper le prix des bouteilles pour le consommateur final. À lire aussi États démocrates, importateur de vin, fabricant de tuyaux... Cette étrange coalition qui a fait bloquer les droits de douane de Trump Autre scénario évoqué avec insistance par un importateur de premier plan, présent aux États-Unis depuis 25 ans, celui d'un traitement différent des vins et des spiritueux. Pour les premiers, «on s'oriente vers un alignement sur les 15%», alors que pour les seconds, une exemption serait à prévoir. Des prédictions évoquées par le ministre français du Commerce extérieur, ce lundi matin sur France Inter. Laurent Saint-Martin a malgré tout indiqué que la France allait «continuer à travailler» pour que le vin, mais aussi les fromages, les produits de luxe et les cosmétiques rejoignent la liste des produits soumis à l'accord tarifaire «zéro pour zéro». Pour ce même importateur, qui fait venir outre-Atlantique presque autant de spiritueux que de vins, tous français, la perspective d'une stabilité offre un soulagement bienvenu. «On va enfin savoir où on va», se satisfait-il. Pour rappel, les États-Unis représentent pour la filière française son premier marché à l'export, avec 24,5% des expéditions. À l'échelle européenne, l'UE a exporté pour environ 9 milliards d'euros (10,5 milliards de dollars) de vins et spiritueux en 2024, selon les données d'Eurostat.

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